Une expérience vécue par Daniel Auriol
"Quel beau site pour reposer à jamais ! Tombes, sarcophages, autant de sépultures qui souhaitaient profiter de ce paysage, sur les monts de Lacaune, jusqu’à la fin du temps."
Depuis le parking du Sabel, je descends vers le Mas-Viel poursuivi d’une foule de pensées imagées sur cet ancien temps, ses coutumes, ses religions...autant de questions à voir ou à développer.
Comme un roi sur son trône, dans l’attente des fruits de la récolte, le digne pressoir du vieux village reste inébranlable. Aux alentours, murets, pierres taillées vous invitent à suivre le dédale des ruelles. Avant de plonger vers l’antre de Dieudonné de Gozon, un regard sur le dolmen de Rajal qui a gardé sa stature imposante.
Entouré d’arbustes et de plantes ombellifères, prémices de la flore méditerranéenne, un sentier sauvage vous conduit à la grotte des Dragonnières. L’ouverture est là ! Dès l’entrée, les stalactites sont prêtes à vous enserrer, vous attirer dans les méandres du labyrinthe et sentir le souffle puissant du dragon.
Ragaillardi par la fraicheur de la cavité, le plateau est franchi d’un bon pas. À Varaillous s’ouvre l’ancienne voie d’accès au château. Depuis la motte féodale, la vue est unique s’élevant jusqu’au plateau du Lévézou ; les sentinelles d’antan devaient s’émerveiller d’un paysage aussi riche et varié. Une prière en toute humilité, avant de franchir la double porte et s’enorgueillir pour la restauration de la chapelle romane de Gozon.
Retour vers le village, admirer au passage la façade de la mairie et son musée sans déranger le croisé sur sa monture. Impossible de ne pas terminer cette rando par une visite chez l'artiste local, André Debru, et son éventail à ciel ouvert de créations uniques.
Ne quittez pas les Costes-Gozon sans rencontrer l'artiste André Debru
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